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P107 Collection André Savard

1895-2007. – Plusieurs centimètres de documents textuels (principalement des publications). – 4549 photographies. – 3305 négatifs en couleur, en noir et blanc et panoramiques. – 1742 cartes postales. – 15 cartes nécrologiques. – 9 paires de photographies stéréoscopiques. – 5 DVD. – 4 cartes géographiques. – 1 disquette 3 ¼. – Plusieurs plans.

Notice biographique

André Savard est né le 16 octobre 1944 et a été baptisé le lendemain à La Malbaie. Il est le fils d’Alfred Savard et de Corinne Bélanger (fille d’Alphonse et Élise Beaulieu de Saint-Irénée). Il a une sœur, Marie-Thérèse-Élise-Carole, née le 30 juillet 1949 et baptisée le 1er août également dans la même paroisse. Il appert que les parents d’André Savard entretenaient une relation sociale avec Sir Rodolphe Forget. André Savard est décédé à l’hôpital de La Malbaie le 11 juin 2016, à 72 ans.

Dès sa prime jeunesse, il s’intéresse à la navigation et plus particulièrement aux « Bateaux Blancs » de la Canada Steamship Lines, lesquels font partie du paysage maritime de Pointe-au-Pic en saison estivale. Son père est chauffeur de taxi à La Malbaie, ce qui l’amène à faire très souvent le trajet entre La Malbaie et le Manoir Richelieu, et, bien entendu, les villas cossues du Boulevard des Falaises, le haut lieu de la communauté anglophone de l’époque. Il se trouve que le couple Alfred et Corinne maîtrisait assez bien la langue anglaise.

André Savard a fait de courtes études au collège des Frères maristes de La Malbaie. En termes de profession, il se décrivait comme « recherchiste » autodidacte, ce qui l’a amené à consacrer sa vie à collectionner et à interpréter tout ce qui a trait aux navires de croisière, non seulement ceux qui desservaient Charlevoix et le Saguenay, mais également les plus grands bateaux de l’histoire, comme le Titanic, le France et de nombreux autres. André Savard a été membre de « The Organization of Titanic Enthusiasts of America ». Célibataire, il a vécu d’abord avec ses parents, puis avec sa mère seule, après le décès de son père. Chercheur infatigable, il a passé de longs mois à scruter les Archives nationales du Québec, à la recherche du moindre document susceptible d’enrichir son vaste fonds documentaire sur la vie maritime d’ici et d’ailleurs.

La maison familiale où il a passé sa vie, et qui est devenue la propriété de sa sœur après son décès, a été vendue puis démolie.

Portée et contenu

Cette collection porte essentiellement sur La Malbaie et ses environs, le Manoir Richelieu, les « Bateaux Blancs » de la Canada Steamship Lines (le St-Lawrence, le Tadoussac, le Richelieu) ainsi que sur les grands navires de croisière (le Titanic, le Queen Élisabeth, le Queen Mary). Il contient de nombreuses maquettes en lien avec les « Bateaux Blancs » ainsi que divers items liés à la navigation (bouée, phare, etc.). On y retrouve de nombreuses photographies et négatifs (fiches par ordre alphabétique) concernant les « Bateaux Blancs », mais également divers navires à travers le monde. Il contient des photographie de La Malbaie ainsi que des photographies de famille, des livres concernant divers bateaux, de nombreuses revues en lien avec la navigation telles que la revue L’Escale et celle de la Canadian Steamship Lines, des plans de bateaux, des notes personnelles, des cartes postales, des coupures de journaux, des documents promotionnels en lien avec la navigation ainsi que des factures de ses achats effectués sur internet et liés au monde maritime.

P108 Fonds Jean-Joseph Simard

ca1869-ca2001. – 64,21 cm de documents textuels. – 82 cartes géographiques et topographiques. – 78 photographies. – 21 plans. – 3 cartes postales. – 2 photographies encadrées. – 2 livres. – 2 plaques honorifiques. – 2 enseignes de bureau. – 1 signet. – 1 serviette en papier.

Notice biographique

Fils du couple Edmond Simard et Marie-Anne Tremblay (Thomas et Malvina Gagnon), Alfred-Thomas-Jean-Joseph Simard est né à Baie-Saint-Paul où il est baptisé le 4 décembre 1910. Le 2 mars 1935 à Baie-Saint-Paul, il épouse Louise Boily, fille d’Hidola ou Idola Boily et de Marie-Anne Desbiens. Le couple a quatre enfants (Jean-Denis, Louis-Marie, Michelle et Hélène). Jean-Joseph Simard décède à Baie-Saint-Paul le 2 avril 2001 et est inhumé dans le cimetière paroissial le 9 avril.

 

Jean-Joseph Simard est un homme qui a laissé sa marque dans le monde des affaires et de la politique locale. Homme d’affaires, il est très engagé dans sa communauté à Baie-Saint-Paul, et ce dans plusieurs domaines d’activités : commerces, entreprises manufacturières, transport de matériaux pour la construction, automobiles, mines, aviation, loisirs de chasse et pêche, et télécommunications. Il occupe diverses fonctions dont celles de chef de district au bureau de Baie-Saint-Paul pour le ministère de la Colonisation, et de président de la Commission scolaire du Gouffre pendant plus de douze ans. Outre ces fonctions, il participe à la réalisation de projets majeurs, tels que l’École Sir Rodolphe Forget, la Polyvalente Saint-Aubin et le réaménagement de l’École Thomas-Tremblay. Il est également président de la Commission scolaire de Charlevoix, ainsi que président du comité exécutif, membre du conseil d’administration du Centre hospitalier de Charlevoix et désigné par les membres du conseil à titre de « président du comité de vérification ». Il occupe la fonction de président du conseil d’administration des Fondations Fafard (foyer de groupe pour ex-psychiatrisés), ainsi que celle de directeur général de ce même conseil. Il est membre du conseil de la Banque Nationale de Baie-Saint-Paul durant dix ans.

 

Jean-Joseph Simard est l’instigateur de plusieurs réalisations, notamment la construction du Centre commercial Le Village, en collaboration avec Jean-Louis Simard. Il collabore par ailleurs à l’aménagement du Développement Tremsim (Tremblay-Simard), en plus d’être co-propriétaire du Théâtre Clarence, vice-président de Charlevoix Air Services Inc., président de Charlevoix Automobiles Inc. et des Entreprises Charlevoix Ltée. De plus, il contribue généreusement auprès de nombreux organismes communautaires et associations de bienfaisance, et participe activement à la vie politique de son comté.

Portée et contenu

Ce fonds porte principalement sur les activités d’affaires et politiques de Jean-Joseph Simard, mais il nous renseigne également sur les membres de sa famille et leur vie respective.

 

Nous y trouvons une foule de renseignements sur les Clubs Moreau et Bazile (clubs de chasse et pêche), sur la compagnie Continental Titanium, sur l’élevage du renard argenté pour la vente de sa fourrure, sur les compagnies de télécommunications Charlevoix Vidéo Inc. & Télé-Câble Charlevoix, sur le projet R. Gauthier, sur la carrière Cap-aux-Rets, sur la fonderie Bay Iron, sur l’Entrepôt frigorifique de la rue Sainte-Anne, sur les Fondations Fafard ainsi que sur la colonisation des régions éloignées du Québec. On y retrouve de la correspondance surtout professionnelle, mais aussi personnelle, des photographies, ainsi que des documents personnels. Il contient également des documents administratifs en lien avec ses activités, des coupures de presse, des cartes géographiques, magnétiques et topographiques, des plans ainsi que des plaques de reconnaissances.

 

Ce fonds peut également nous informer sur la compagnie Donohue Brothers Limited (coupes forestières), plusieurs communautés religieuses comme les Petites Franciscaines de Marie, Les Pères Jésuites et les Frères Maristes, le climat politique de laïcisation des années 1960, et tout un pan du développement économique et politique de Charlevoix.

P109 Fonds Polyvalente Saint-Aubin

1976. – 335 négatifs. – 331 photographies. – 152 diapositives. – 13 films 8 mm. – 9 VHS.

Histoire administrative

La Polyvalente Saint-Aubin (aujourd’hui le Centre éducatif Saint-Aubin) est une institution d’enseignement secondaire inaugurée le 21 juin 1975. C’est en l’honneur de Jean Serreau dit le Sieur de Saint-Aubin que son nom a été choisi. Marin et soldat, Jean Serreau de Saint-Aubin a été le premier résident sédentaire de Charlevoix à s’installer à Baie-Saint-Paul en 1670 pour cultiver une vaste terre de dix arpents. Celle-ci comprend de nos jours les sites de l’église paroissiale, de l’ancien Centre hospitalier, de l’ancien couvent de la Maison-mère, ainsi que celui de la polyvalente.

Le 1er juillet 1998, lors de la fusion des deux commissions scolaires Laure-Conan et Du Gouffre devenues la Commission scolaire de Charlevoix, la polyvalente Saint-Aubin est rebaptisée le Centre éducatif Saint-Aubin. Au tournant de l’an 2000, l’école compte 710 élèves, 47 enseignantes et enseignants ainsi que 34 personnes formant le personnel non enseignant et de soutien.

Le Centre éducatif Saint-Aubin du Centre de services scolaire de Charlevoix dessert aujourd’hui les municipalités de Baie-Saint-Paul, Saint-Urbain, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion et Les Éboulements. Son établissement offre de l’enseignement de la 1re à la 5e année du secondaire ainsi que des parcours de formation axés sur l’emploi. Environ 575 élèves y étudient.

Portée et contenu

Ce fonds contient des documents visuels qui nous renseignent sur la construction de la Polyvalente Saint-Aubin, le décrochage scolaire, l’opération sida et divers Forums jeunesse. On y retrouve des films portant principalement sur les olympiades scolaires, mais également sur la cabane à sucre ainsi que sur un vernissage et un cocktail. Enfin, on y retrouve de nombreuses photographies sur les cadets.

P110 Fonds Donald Desgagnés

1,41 mètres de documents photocopiés. – 3 cassettes VHS.

Notice biographique

Donald Desgagnés est né le 9 juin 1950 et baptisé le lendemain à Baie-Saint-Paul. Il est le fils de Philippe (Épiphane & Alice Tremblay) et Régina Bouchard (Émile & Éliosa Cloutier). Philippe a fait carrière toute sa vie à Baie-Saint-Paul comme bijoutier et photographe.

 

Donald se marie au Palais de Justice de La Malbaie le 27 juin 1983 avec Nicole Gagnon (Charles & Émilie Simard). Le coupe a eu deux enfants : Jean-Charles né le 30 septembre 1983 (Karine Bélanger) et Audrey née le 15 novembre 1985 (Jérémie Duplantie).

 

Au cours de sa carrière, Donald Desgagnés a surtout œuvré comme manœuvre auprès de divers ministères (Transport, Richesses naturelles) ainsi que dans le monde de la construction. Il a travaillé également auprès du garage Jean-Roch Thibeault de Baie-Saint-Paul.

 

Ses champs d’intérêt sont la musique folklorique, la lecture et la gymnastique. Donald a par ailleurs consacré plusieurs années à la recherche généalogique pour sa propre famille mais aussi pour des dizaines d’autres.

Portée et contenu

Ce fonds contient divers documents photocopiés provenant d’ouvrages publiés dans le domaine de la généalogie et de l’histoire. Par exemple : Les Ainés porteurs de mémoire, Les Grandes Familles de Charlevoix, Les cimetières de Charlevoix, La revue Saguenayensia (SHS)). On retrouve également des encarts de cahiers spéciaux publiés dans le Journal de Québec à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Finalement, le fonds contient trois cassettes VHS concernant des concerts et des soupers communautaires.

P111 Marie-Renée Otis

1970-2019. – env. 66 centimètres de documents textuels. – 1384 diapositives. – 953 photographies. – 180 affiches et affichettes. – 37 dessins. – 13 revues L’Embarcadère. – 7 ouvrages. – 6 broderies. – 3 aquarelles.

Notice biographique

Née à Baie-Saint-Paul, Marie-Renée Otis est issue d’une famille bien implantée dans Charlevoix. Son père, Antoine, a été fabriquant de beurre, puis bedeau, tandis que sa mère, Madeleine Trotier-Otis, a été impliquée dans plusieurs projets communautaires. Elle a fondé le Centre Communautaire Pro-Santé et, pour en marquer le souvenir, la ville a donné son nom à une rue de Baie-Saint-Paul. Son grand-père, Ernest Trotier, mari de Marie-Anna Simard, était chef de gare. Son grand-oncle, quant à lui, possédait la Maison Otis, sise sur la rue Saint-Jean Baptiste. Mère de deux enfants, Alexandre et Pierre-Olivier, Marie-Renée Otis partage sa vie avec Richard Kègle, le père de ceux-ci.

Après des études secondaires à Baie-Saint-Paul de 1961 à 1967 (secondaire I à IV) et à La Malbaie en 1972-1973 (secondaire V), son attirance pour la création artistique dès son plus jeune âge l’amène à poursuivre sa formation en arts au Collège Jésus-Marie de Sillery de 1973 à 1975. Elle complète un baccalauréat spécialisé en arts plastiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières de 1975 à 1978. C’est à cette époque que son intérêt pour les matières textiles devient manifeste et qu’elle fait ses débuts comme tisserande, et presqu’au même moment comme brodeuse. En 2004, elle obtient un certificat de deuxième cycle en art thérapie de l’Université du Québec en Abitibi.

Artiste professionnelle en art textile et spécialiste de la broderie d’art, Marie-Renée Otis crée des œuvres en tapisserie à l’aiguille dans une recherche constante tant au niveau d’une évolution technique que des matériaux. Elle utilise des matières textiles provenant de plusieurs pays ainsi que de la feuille d’or, des perles, des bijoux et des éléments de la nature.

Les années 1975 à 1982, vécues à Trois-Rivières, seront pour Marie-Renée Otis une période d’exploration, durant laquelle elle confectionnera notamment de grandes tapisseries à l’aiguille au moyen de points lancés ou de points décoratifs. Les années 1983 à 1989, marquées par l’utilisation de points beaucoup plus petits, qui rapproche sa pratique du pointillisme, seront davantage celles de l’inspiration, car son retour à Baie Saint-Paul lui permettra, entre autres créations, de réaliser une série de broderies d’art, dans lesquelles apparaîtront des montagnes, le fleuve et des personnages de femmes mythiques.

En 1988, elle fait ses débuts à TV-CO, la télévision communautaire de Charlevoix, comme journaliste et animatrice, une période qui durera 7 ans et qu’elle appellera une période de gestation, puisque son emploi du temps conditionne ses moments de création, lesquels seront moins présents au quotidien. Son parcours de vie s’oriente ensuite vers l’enseignement des arts plastiques au Centre d’études collégiales en Charlevoix de 1997 à 2002. En 2001, et pendant presque 20 ans, elle ouvre au public son atelier de broderie d’art situé sur la rue Saint-Gabriel.

Au fil des ans, Marie-Renée Otis cherchera continuellement à améliorer sa technique de broderie à travers plus d’une vingtaine de perfectionnements et de stages spécialisés. Les techniques anciennes telles que l’enluminure, le perlage, le tissage autochtone, la couchure, la gaufrure et la guipure, ainsi que la broderie russe, indienne, japonaise ou espagnole (Séville), de même que la broderie d’or, n’ont cessé d’influencer ses productions artistiques. Pour maîtriser ces techniques, elle a fréquenté de grandes écoles de broderie haute-couture comme l’École Lesage et la Maison Malebranche de Paris (2004), Le Bégonia d’or (France, 2007), la Royal School of Needlework (Angleterre, 2006), spécialisée dans la pose de fil d’or, Les Grenadières pour la broderie militaire (France, 2013) ainsi que le Japanese Embroidery Center à Atlanta (2005). Notons également que Marie-Renée Otis a effectué un séjour d’un mois à Séoul comme artiste en résidence (1999) ce qui l’amènera à exposer en 2001 à la bibliothèque René-Richard avec l’artiste coréenne Kim You Sik.

Artiste accomplie, Marie-Renée Otis a participé à une dizaine d’expositions solos dans Charlevoix, à Montréal, à Trois-Rivières et au Danemark, et à plusieurs dizaines d’expositions collectives, notamment en Europe, aux États-Unis et au Canada. Ses plus récentes expositions, présentées au Carrefour culturel Paul-Médéric, s’intitulaient Broderie d’art, exubérance et poésie (solo, 2021) et Les joyeuses brodeuses (collective, 2023). En outre, plusieurs musées ont fait l’acquisition de ses créations comme la prestigieuse collection de Loto-Québec.

Au cours de sa carrière artistique, Marie-Renée Otis a également œuvré à titre de conférencière notamment auprès du Cercle des Fermières de la Malbaie et de Saint-Sauveur-des-Monts, au Festival de la broderie au Manoir Richelieu, au Centre culturel de Trois-Rivières lors d’une conférence intitulée Les femmes et l’art ainsi qu’au Musée Pierre-Boucher de Trois-Rivières et auprès de plusieurs guildes de brodeuses à travers le Canada. Plus récemment, elle donne également des conférences par Zoom comme celle auprès « [d]es brodeuses du Saint-Laurent » (2021). Elle est également auteure de La poudrerie en plein été, un ouvrage sur la création d’une broderie d’art jour après jour pour Alain Fortin (2014-2015), Quelques jours en réserve (2018) et Ces bienveillantes montagnes… (2021). Elle a parallèlement collaboré avec plusieurs revues et auteurs de livres, et illustré plusieurs ouvrages, sans compter ses multiples implications notamment auprès de l’Association des brodeurs canadiens ainsi que dans son milieu de vie.

Marie-René Otis est aujourd’hui une artiste brodeuse notoire, ayant cumulé plus de 1000 pièces de broderie de différentes dimensions. Elle est également membre de l’EAC/ABC (l’Association des brodeurs canadiens) et de l’EGA (l’Association des brodeurs américains). Cette dernière lui a décerné en 2021, lors d’un séminaire qui avait lieu à Chicago, le premier prix du concours Golden Needle Award dans la catégorie « Soie et fil métallique ». De nombreuses autres reconnaissances jalonnent son parcours telles que le premier prix dans la catégorie petit format à relief à l’International d’art miniature de Lévis en 2003. Elle obtient une bourse de perfectionnement du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) en 2004; en 2008, elle reçoit le Prix France-Québec dans la catégorie « Professionnels des métiers d’art » et, en 2013, la bourse de ressourcement du CALQ. En 2023, elle est lauréate de l’Ordre du mérite de Baie-Saint-Paul.

Portée et contenu

L’ensemble de la documentation de ce fonds témoigne de l’activité artistique de Marie-Renée Otis de ses débuts en 1970 jusqu’en 2019. Il contient principalement des documents textuels et iconographiques ainsi que de nombreuses photographies et diapositives illustrant les œuvres se rapportant aussi bien à la carrière d’artiste de Marie-Renée Otis qu’à ses créations artistiques en art de la broderie. On y retrouve notamment divers documents promotionnels réalisés par l’artiste elle-même, des revues et des ouvrages auxquels cette dernière a participée en tant qu’illustratrice, des cahiers de dessins et d’esquisses ainsi que des cartons de broderie et des œuvres originales. En outre, ce fonds rassemble des coupures de presse et des revues de presse, des publications de Marie-René Otis, des catalogues d’exposition, diverses biographies sur Marie-Renée Otis, de la documentation sur les métiers d’art ainsi que de la correspondance professionnelle. Enfin, des écrits personnels consignés dans des journaux de voyage et des journaux quotidiens, ainsi qu’un inventaire intitulé « Calendrier des activités » pour chacune des années, complètent l’essentiel des documents se trouvant dans ce fonds. Un historique détaillé rassemble dans des cartables chacune de ses œuvres.

P112 Fonds Janine Gauthier

[ca 1734?]- 1889. – 9 cm de documents textuels.

Notice biographique

Janine Gauthier est la fille d’Émile Gauthier et de Marie-Jeanne Girard. Elle est l’épouse de Paul Labbé (Marcel et Isabelle Potvin), mariée à Baie-Saint-Paul, le 23 septembre 1978.

Portée et contenu

Ce petit fonds est composé de documents manuscrits originaux des XVIIIe et XIXe siècles concernant des familles de Charlevoix. On y retrouve notamment un formulaire imprimé concernant le régime seigneurial datant de 1834, divers actes de vente, des obligations, des accords et transactions, des quittances, des ventes de droits, des donations, des testaments, des inventaires, ainsi que des documents d’échanges et de tutelles. Le fonds contient également un document datant de 1761 (une requête d’Hector Cramahé auprès de James Murray, Gouverneur de Québec) ainsi qu’un contrat de mariage (ca 1734?) entre Jean Boivin et Agathe Perron.

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